La Fédération Espagnole de Football se trouve au cœur d’un scandale retentissant, avec des révélations sur des pratiques illégales au sein de son administration. Suite à des perquisitions menées au siège de la Fédération à Las Rozas, près de Madrid, et au domicile de l’ancien président Luis Rubiales à Grenade, des mesures sévères ont été prises.
Dans un communiqué officiel publié ce jeudi, la Fédération a annoncé le licenciement de deux de ses hauts responsables : Pedro Gonzalez Segura, directeur des services juridiques, et Jose Javier Jimenez, directeur des ressources humaines. Ces licenciements interviennent dans le cadre d’une enquête pour corruption, suite à des allégations de malversations financières et de blanchiment d’argent.
L’affaire a jeté une lumière crue sur les pratiques internes de la Fédération, soulignant des lacunes potentielles dans sa gouvernance et son contrôle des activités. Les perquisitions ont mis en évidence l’ampleur des problèmes auxquels l’organisation est confrontée, suscitant des inquiétudes quant à l’intégrité de la gestion du football espagnol.
En plus des licenciements, la Fédération a également résilié son contrat avec le cabinet d’avocats GC Legal, impliqué dans l’affaire. Cette décision témoigne de la détermination de l’organisation à prendre des mesures immédiates et décisives pour remédier à la situation.
L’ancien président de la Fédération, Luis Rubiales, déjà sous le feu des critiques en raison d’une affaire d’agression sexuelle présumée, fait également l’objet d’une attention accrue dans le cadre de cette enquête. Bien qu’il soit actuellement en République dominicaine, il est prévu qu’il revienne en Espagne pour se défendre contre les accusations qui pèsent contre lui