Du strass de la Ligue des champions au casse-tête tactique: le Paris SG retrouve jeudi (19H00 GMT) à Lens le Championnat de France avec un calendrier chargé et un effectif très court, la faute au Covid-19.
C’est en attaque que l’hécatombe est la plus flagrante. Mbappé, Neymar, Di Maria sont en quarantaine après avoir été testés positifs au coronavirus. Selon L’Equipe, c’est le cas aussi d’Icardi, comme celui du gardien Keylor Navas, ce qui n’a pas été confirmé officiellement par le PSG.
S’ajoutent les forfaits, pour ce match en retard de la 2e journée, du milieu Leandro Paredes et du défenseur Marquinhos, eux aussi touchés par le virus.
Tous sauf Mbappé sont rentrés contaminés de désastreuses vacances à Ibiza. L’attaquant des Bleus, qui n’était pas du voyage sur l’île, a été testé positif lundi avec l’équipe de France.
Pour ne rien arranger, le joker en attaque Eric-Maxim Choupo-Moting, précieux en C1, n’est plus sous contrat avec le club, même si certains médias évoquent une prolongation dans les tuyaux.
– Quatre matches en 11 jours –
Dix-huit jours après la défaite des Parisiens en finale de Ligue des champions face au Bayern Munich (1-0), l’entraîneur parisien Thomas Tuchel se retrouve donc avec un effectif famélique pour lancer sa saison et a fait appel à des jeunes pour constituer une équipe apte à tenir le rythme des deux prochaines semaines.
Car le club, qui a obtenu un report de ses deux premiers matches pour souffler après son parcours européen, doit maintenant enchaîner 4 rencontres en 11 jours, dont le choc contre Marseille dimanche (19H00 GMT) au Parc des Princes.
Les joueurs en quarantaine devraient pour la plupart rater PSG-OM selon le directeur sportif Leonardo, et pourront, sauf évolution défavorable de la maladie revenir pour la réception de Metz mercredi 16, pour le compte de la première journée.
Pour Tuchel, le casse-tête est en place. En attaque, il devra faire monter des milieux comme Julian Draxler ou Pablo Sarabia, et probablement piocher parmi les jeunes, pour « faire tourner » avant l’OM.
Résultat, le premier match en Ligue 1 des Lensois dans leur stade Bollaert-Delelis depuis neuf ans s’annonce moins spectaculaire que prévu. Et sur le terrain et en tribunes, où, jauge de 5.000 spectateurs oblige, l’ambiance bouillante qui fait la réputation des Sang et Or ne sera pas au rendez-vous.
« Ce que ça change? Les poussées du public sont moins fortes et parfois avoir une poussée plus forte amène à se dépasser, à se surpasser un peu plus. Ça change l’ambiance, c’est évident », a affirmé mardi l’entraîneur nordiste, Franck Haise. Mais la perspective d’affronter une équipe bis, qui n’est revenue à l’entraînement que vendredi, permet aux Lensois de nourrir quelques espoirs.