L’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé, a estimé que la Libye avait « besoin que toutes les ingérences étrangères cessent », dans un entretien à l’AFP samedi, à la veille d’une conférence internationale à Berlin pour tenter de mettre fin au conflit.
« Toute ingérence étrangère peut avoir quelque effet d’aspirine à court terme », a indiqué M. Salamé en allusion notamment au cessez-le-feu entré en vigueur dimanche dernier en Libye, à l’initiative de Moscou et Ankara. « Mais la Libye a besoin que toutes les ingérences étrangères cessent. C’est un des objectifs de cette conférence » de Berlin, a-t-il assuré.