Le FC Barcelone a établi un nouveau record à la tête du dernier classement du cabinet Deloitte, basé sur les revenus générés en 2018/2019 par les plus riches clubs de football professionnels, creusant même un écart historique sur le second, son grand rival espagnol, le Real Madrid.
Pour la première fois, le club de Barcelone a généré plus de 840 millions d’euros de revenus, soit 83 millions d’euros de plus que le Real Madrid sur la même période.
Le club madrilène se place deuxième avec près de 757 millions d’euros, les deux clubs échangeant ainsi leurs positions par rapport à la même étude publiée en janvier 2019.
Manchester United conserve la troisième place du classement grâce à ses 711 millions d’euros de revenus générés en 2018/2019. Les Red Devils restent le club britannique le mieux placé de l’étude, même si le cabinet d’audit Deloitte suggère qu’ils pourraient perdre cette position l’année prochaine, au bénéfice soit de Manchester City, champion sortant de Premier league, soit de Liverpool, actuel tenant du titre de la Ligue des champions.
Le Paris Saint-Germain, seul club français classé parmi les 20 premiers avec le nouvel arrivant l’Olympique lyonnais, grimpe d’une place et passe en 5e position avec 636 millions d’euros de revenus générés.
Deloitte explique que la politique d’internalisation du merchandising et des activités liées aux licences menée par le Barça a permis au club de moins s’appuyer sur le marché fluctuant des redistributions des droits TV, tout en augmentant de façon spectaculaire ses revenus commerciaux.
« Les opérations entreprises par le club lui ont rapporté 383.5 millions d’euros, soit plus que les revenus totaux que le club classé 12e », le Borussia Dortmund, a expliqué Dan Jones, du département des sports chez Deloitte. « Le Barça est l’exemple du club qui s’adapte au changement des conditions du marché », a-t-il encore précisé.
Les Blaugrana ayant d’ores et déjà annoncé que leur chiffre d’affaires global avait augmenté pour la période 2018/2019, Deloitte anticipe également que ses revenus pourraient atteindre pratiquement 900 millions d’euros l’année prochaine, leur permettant de conserver la tête du classement encore au moins un an.
Si les deux plus hautes marches du classement sont occupées, une fois de plus, par des clubs espagnols, ce sont les équipes britanniques qui sont les plus nombreuses parmi les 20 clubs étudiés.
Le classement du cabinet Deloitte, appelé « Money League top 20 », s’appuie sur les résultats financiers des grands clubs des championnats anglais, français, allemand, italien et espagnol.