Les Jeux de la Francophonie vont vivre leur 9e édition cet été, à Kinshasa (République démocratique du Congo). La compétition, qui arborera de nouvelles ambitions cette année, est une compétition ancrée dans le temps. Retrospective.
Il suffit de commencer par ce chiffre pour se rendre compte de l’ampleur de l’événement. Depuis 1987, ce sont plus de 20 000 jeunes artistes et sportifs ont participé à cette expérience internationale. Rien que ça.
Crées en 1987, à Quebec, les Jeux de la Francophonie ont rapidement fait leur place sur l’échiquier international. Preuve en est, depuis 1989 et la 1ère édition de la compétition au Maroc, les Jeux sont revenus de manière récurantes, avec plusieurs pays hôtes dont la France, Madagascar, ou encore le Canada.
L’idée est également que ces Jeux aient lieu en alternance dans un pays du Nord et un pays du Sud et qu’aux compétitions sportives seraient associés des concours culturels, pour faire un rappel aux Jeux de l’Antiquité.
Et chaque fois, les Jeux ont été un grand succès. En 1989, au Maroc, les Jeux ont réuni pas mois de 1 800 participants provenant de 30 États et gouvernements de la Francophonie internationale. Il y a eu ensuite 3 000 participants en provenance de 43 États et gouvernements de la Francophonie internationale en France en 1994, puis 1 700 participants de 36 États et gouvernements de la Francophonie en 1997 à Madagascar, 3 000 personnes en provenance de 51 États et gouvernements y ont participé au Canada en 2001 et ainsi de suite jusqu’à 4 000 athlètes, artistes, entraîneurs et personnel technique et de mission des États et gouvernements membres et observateurs de la Francophonie en 2017, à Abidjan.
Les Jeux de la Francophonie ont ainsi traversé le temps, en ayant conquis de plus en plus d’adeptes, certes, mais en ayant toujours prôné les mêmes valeurs, l’accessibilité, le respect, l’égalité femme-homme, l’environnement, les facteurs de cohésion sociale et de développement, et évidemment le respect de la diversité des cultures. Car avant tout, les Jeux permettent à chacun de découvrir les origines culturelles et diverses de ces concurrent, dans le monde encadré que sont le sport et l’art.
Ainsi, et très vite, le Comité international des Jeux a établi les objectifs de ces compétitions ;
- Contribuer à la promotion de la paix et du développement à travers les rencontres et les échanges entre jeunes francophones ;
- Permettre le rapprochement des États et gouvernements de la Francophonie et constituer un facteur de dynamisation de sa jeunesse en contribuant à la solidarité internationale, dans le respect de l’égalité entre les genres ;
- Faire connaître l’originalité des cultures francophones dans toute leur diversité et développer les échanges artistiques entre les États et gouvernements ;
- Favoriser l’émergence de jeunes talents artistiques francophones sur la scène internationale ;
- Contribuer à la préparation de la relève sportive francophone en vue de sa participation à d’autres grands évènements sportifs ;
- Contribuer à la promotion de la langue française.
Depuis, les Jeux de la Francophonie font chaque fois sensation, et la règle ne devrait pas faire exception, cet été lors de la 9e édition à Kinshasa, du 28 juillet au 6 août.
Historique des différentes éditions des Jeux de la Francophonie :
1ère édition – 1989, Casablanca, Rabat / Maroc
2ème édition – 1994, Paris, Bondoufle / France
3ème édition – 1997, Antananarivo / Madagascar
4ème édition – 2001, Ottawa, Gatineau / Canada
5ème édition – 2005, Niamey / Niger
6ème édition – 2009, Beyrouth / Liban
7ème édition – 2013, Nice / France
8ème édition – 2017, Abidjan / Côte d’Ivoire
9ème édition – 2023, Kinshasa / République démocratique du Congo
Au programme des Jeux de la Francophonie, 9ème édition, à Kinshasa :
- 11 concours culturels
- 9 compétitions sportives
- 1 discipline en animation périphérique (Nzango)
- des cérémonies officielles (ouverture, clôture et gala des lauréats) et festives retransmises en direct sur des chaînes internationales de multiples animations périphériques