Le match a débuté conformément aux attentes, avec l’Espagne dictant le tempo grâce à une possession de balle constante, tandis que l’Angleterre cherchait des opportunités en contre-attaque. Les Espagnols ont montré leur supériorité technique, mais se sont heurtés à une défense anglaise robuste et bien organisée.
C’est au retour des vestiaires que l’Espagne a fait la différence. À la 47e minute, Nico Williams bien servi par Lamine Yamal a ouvert le score sur avec une frappe précise au ras du sol, déjouant le gardien anglais. Ce but a été le résultat d’une pression croissante exercée par l’Espagne, qui a continué à pousser pour doubler son avantage.
Cependant, l’Angleterre a trouvé une réponse inattendue à la 73e minute, lorsque Palmer, fraîchement entré en jeu, a égalisé d’une belle finition suite à une passe de Bellingham. Ce but a injecté de l’énergie dans les rangs anglais et a rendu la fin de match encore plus tendue.
Malgré cette égalisation surprise, l’Espagne a repris l’ascendant. À la 86e minute, Oyarzabal a inscrit le but décisif, concluant une action rapide initiée par Cucurella, pour offrir à l’Espagne une victoire historique. Les dernières minutes ont été tendues, mais les Espagnols ont su préserver leur avantage grâce à des arrêts décisifs d’Unai Simon et à une performance collective solide.
Ainsi, l’Espagne devient la première équipe à remporter quatre fois l’Euro, récompensant ainsi sa domination tout au long du tournoi. La Roja a montré sa supériorité non seulement par ses résultats, mais aussi par la qualité de son jeu, confirmant sa place parmi les grandes nations du football européen.