L’éditeur de League of Legends, Riot Games, a annoncé lundi la suppression de 530 emplois dans le monde, soit 11% de ses effectifs, une mesure présentée comme « nécessaire ».
Les licenciements chez Riot, propriété du géant technologique chinois Tencent, surviennent après une année difficile dans l’industrie du jeu vidéo, marquée par des réductions d’effectifs.
Riot a développé de grands succès comme League of Legends et Valorant mais estime s’être lancé dans trop de projets au cours des dernières années.
« Aujourd’hui, nous sommes une compagnie qui n’a pas de cible assez claire et, pour le dire simplement, nous avons trop de choses en cours », a écrit son PDG, Dylan Jadeja, dans un courriel adressé aux équipes.
« Nos investissements importants n’ont, pour certains, pas payé autant que nous l’attendions. Nos coûts ont atteint un point où ils sont devenus insoutenables », s’est-il justifié.
Outre son siège à Los Angeles en Californie, la société compte une vingtaine de bureaux à l’étranger, dont Berlin, Sao Paulo, Séoul et Sydney.
Des milliers de personnes ont déjà perdu leur emploi dans le secteur de la technologie au cours des 18 derniers mois, y compris chez les plus grands acteurs des jeux vidéo comme Electronic Arts, Ubisoft ou encore la plateforme de streaming Twitch.
League of Legends a connu un succès fulgurant pour devenir l’un des jeux vidéo les plus pratiqués dans le monde, avec des dizaines de millions de personnes assistant aux retransmissions en direct des compétitions chaque année.
Dans son communiqué, la société a précisé qu’elle donnera la priorité aux équipes de League of Legends et d’autres jeux vidéo bénéficiant de mises à jour fréquentes, tandis que son label Riot Forge sera progressivement supprimé.