Donald Trump a menacé dimanche l’Irak de « très fortes » sanctions si les troupes américaines étaient contraintes de quitter le pays, après le vote dimanche du Parlement irakien pour réclamer leur expulsion.
« S’ils nous demandent effectivement de partir, si nous ne le faisons pas sur une base très amicale, nous leur imposerons des sanctions comme ils n’en ont jamais vu auparavant », a déclaré le président américain à bord d’Air Force One, de retour de Floride où il était en vacances.
« Elles feront apparaître les sanctions contre l’Iran comme presque faibles », a-t-il ajouté.
« Nous avons une base aérienne extraordinairement chère là-bas. Elle a coûté des milliards de dollars à construire. Nous ne partirons pas s’ils ne nous remboursent pas », a-t-il encore dit.
Le Parlement irakien a demandé dimanche au gouvernement de « mettre fin à la présence des troupes étrangères » en Irak, lors d’une séance extraordinaire en présence du Premier ministre démissionnaire Adel Abdel Mahdi.
Le président américain a par ailleurs une nouvelle fois menacé Téhéran de « représailles majeures » en cas d’attaque iranienne contre des installations américaines au Moyen-Orient en réponse à l’élimination par les Etats-Unis du général iranien Qassem Soleimani.
« S’ils font quoi que ce soit, il y aura des représailles majeures », a-t-il déclaré.
La réponse de l’Iran à l’assassinat du général Qassem Soleimani « sera assurément militaire et contre des sites militaires », a affirmé un conseiller du guide suprême iranien, le général de brigade Hossein Dehghan, dans une interview accordée dimanche à CNN.
M. Trump a également une nouvelle fois menacé de frapper des sites culturels iraniens. « Ils ont le droit de tuer nos ressortissants (…) et nous n’avons pas le droit de toucher leurs sites culturels? Cela ne marche pas comme ça », a-t-il dit.