Le musicien nord-irlandais Van Morrison s’apprête à sortir trois chansons dans lesquelles il dénonce comme liberticide le confinement mis en place au plus fort de la première vague de la pandémie de nouveau coronavirus, a-t-il annoncé vendredi sur son site officiel.
A 75 ans, le créateur de « Gloria » et « Brown-eyed girl » accuse les scientifiques d' »inventer des faits tordus » pour justifier la réduction en « esclavage » de la population, selon des extraits cités par les médias britanniques.
Il estime dans l’un des titres que la « nouvelle normalité n’est pas normale », « nous sommes nés pour être libres ».
Dans « No more lockdown » (plus de confinement), il chante « plus de dépassement des limites par le gouvernement », « plus de tyrans fascistes qui viennent troubler notre paix ».
Les trois titres doivent sortir à deux semaines d’intervalle, le premier le 25 septembre.
« Je ne suis pas en train de dire aux gens ce qu’ils doivent faire ou penser, le gouvernement s’en est déjà chargé avec brio », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur son site officiel. « C’est une question de liberté de choix, je crois que les gens devraient avoir le droit de penser pour eux-mêmes. »
Fin août, il avait déjà créé la controverse en dénonçant la « pseudoscience » qui soutient-il entoure le nouveau coronavirus, dans un appel en faveur de la musique live, depuis retiré de son site internet.
Il a réitéré son appel pour que les salles de concerts puissent rouvrir à pleine capacité.
Vendredi matin, le ministre britannique de la Santé Matt Hancock a déclaré qu’un nouveau confinement national serait « la dernière ligne de défense », le gouvernement privilégiant des confinements locaux. Le Royaume-Uni, le plus durement touché en Europe avec plus de 41.000 morts, connaît une poussée des contaminations qui s’est accélérée ces derniers jours.